Ambiance électrique à la Ceni Alarobia lors des élections communales

Ambiance électrique à la Ceni Alarobia lors des élections communales

septembre 4, 2024 0 Par BlanChapeau

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a récemment organisé une réunion avec les acteurs impliqués dans les élections municipales. Cet événement a réuni plusieurs personnalités politiques de premier plan, dont des membres du gouvernement, des parlementaires et des leaders de l’opposition. Les responsables de la Ceni ont exposé les détails des préparatifs électoraux ainsi que le calendrier des élections, avant de laisser place à une session de questions-réponses où chaque intervenant disposait d’une minute trente pour s’exprimer.

Au cours des discours, les membres de l’opposition ont vivement critiqué les irrégularités observées lors des élections précédentes, tandis que les partisans du pouvoir leur ont opposé des arguments contradictoires. Alain Désiré Rasambany, secrétaire général du HVM, a soulevé des irrégularités lors des dernières législatives, suscitant une réponse du ministre de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire, Naina Andriantsitohaina, qui a utilisé une métaphore pour illustrer la nature changeante de la politique en déclarant : « Parfois on est la police, parfois on est les voleurs ».

En ce qui concerne les résultats des élections municipales, ils seront officiellement annoncés le 23 janvier 2025 par les tribunaux administratifs à travers le pays. Une nouvelle méthode de calcul des sièges de conseillers municipaux et communaux, basée sur le principe du « plus fort reste », sera appliquée, obligeant les candidats non élus au poste de maire à ne plus être automatiquement élus conseillers municipaux. Les tribunaux administratifs auront la responsabilité de procéder aux calculs nécessaires.

En ce qui concerne les litiges électoraux, les confrontations des procès-verbaux restent essentielles. Les candidats mécontents des décisions des Ovec auront 48 heures pour contester et défendre leur candidature. En cas de succès, le tribunal administratif pourra décider de valider la candidature. Par ailleurs, les candidats au poste de maire devront démissionner après avoir reçu leur certificat d’enregistrement de candidature.