ANTOHOMADINIKA-SUD – Découverte du corps d’une femme décédée

ANTOHOMADINIKA-SUD – Découverte du corps d’une femme décédée

septembre 15, 2024 0 Par BlanChapeau

Dans le quartier d’Antohomadinika-sud, l’horreur a frappé une fois de plus, laissant les habitants consternés. En effet, une jeune femme a été retrouvée morte, son corps dénudé, après avoir été violée. Cette découverte macabre a suscité l’indignation des résidents, habitués aux ravages de l’héroïne dans leur quartier.

Chaque mois, au moins quatre jeunes, hommes et femmes âgés entre 20 et 30 ans, perdent la vie à cause de la consommation de cette drogue dangereuse. Cependant, cette fois-ci, la tragédie a pris une tournure encore plus sombre avec le viol de la victime. Son corps sans vie a été abandonné dans un labyrinthe, sa partie inférieure dénudée, sans aucune trace de blessure apparente, uniquement des marques d’injection d’héroïne sur ses avant-bras.

La jeune femme ne portait aucune pièce d’identité, laissant les enquêteurs dans l’incapacité d’identifier rapidement la victime. Selon les témoignages recueillis sur place, elle aurait été vue en compagnie d’un groupe d’hommes la veille de sa mort, cherchant désespérément sa dose d’héroïne à travers les rues d’Antohomadinika.

Le voisinage, choqué par cette tragédie, pointe du doigt une bande d’accros à l’héroïne, soupçonnée d’être à l’origine de ce crime odieux. L’absence de coups de couteau sur le corps de la victime renforce cette hypothèse, écartant ainsi la piste d’un simple vol suivi d’un meurtre.

Les autorités locales, alertées de la situation, se sont rendues sur place pour mener l’enquête en collaboration avec la Brigade criminelle et le Bureau Municipal d’Hygiène. Le corps de la défunte a été transporté à la morgue du Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona, en attendant de pouvoir identifier sa famille pour leur annoncer la terrible nouvelle.

Cette nouvelle tragédie rappelle une fois de plus les dangers de la drogue et la vulnérabilité des jeunes face à ce fléau qui ravage les quartiers défavorisés de la ville. Les habitants d’Antohomadinika-sud restent sous le choc, confrontés à la violence et à la mort qui semblent régner en maîtres dans leur environnement quotidien.