Enseignement technique et professionnel pour le développement régional
La Ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Marie Marcelline Rasoloarisoa, s’est rendue dans la capitale du Nord afin de promouvoir la qualité et l’amélioration de la formation technique et professionnelle des jeunes. Lors de ses échanges avec les autorités régionales et lors de sa visite des infrastructures existantes, elle a souligné l’importance cruciale de la formation technique pour le développement du pays.
Il est essentiel d’augmenter les capacités et le niveau d’enseignement technique et professionnel, car ces filières souffrent d’une image négative au sein de la société malgache et même parmi les acteurs de l’institution scolaire. Des années de doléances ont été recueillies, mettant en lumière la nécessité d’arrêter de privilégier l’enseignement général au détriment des formations professionnelles.
La Ministre a également souligné l’importance de viser l’excellence dans tous les domaines et de permettre à chacun de s’épanouir dans la fierté du travail bien accompli. Lors de sa visite à la Résidence de la région Diana, le secrétaire général du gouvernorat a affirmé que de nombreux jeunes Antsiranais manquent de qualifications, un frein au développement économique de la région et du pays.
Marie Marcelline Rasoloarisoa a souligné la nécessité d’une collaboration efficace avec les responsables locaux pour atteindre ces objectifs communs. Elle a souligné que le ministère ne peut pas seul réaliser ces visions et qu’il est indispensable de rétablir la dignité des parcours de formation. La délégation s’est ensuite rendue au lycée technique professionnel d’Ambohimitsinjo pour évaluer les installations et les formations dispensées, ainsi que le projet présidentiel visant à les améliorer.
Enfin, la Ministre s’est rendue à la Maison de la Communication et de la Culture Banja pour assister à la remise des certificats à une centaine de jeunes formés dans les deux centres de formation de la ville. Elle a souligné que la richesse d’un pays ne se limite pas à ses ressources naturelles, mais aussi à la qualité de sa formation technique qui façonne l’avenir.