Jeunes diplômés en langue chinoise de l’Institut Confucius : quatre-vingt-onze

juillet 24, 2024 0 Par BlanChapeau

La célébration de la 13e promotion de l’Institut Confucius à l’Université d’Antananarivo

Hier, l’Université d’Antananarivo a honoré la sortie de la 13e promotion de l’Institut Confucius lors d’une cérémonie officielle qui s’est tenue au grand amphithéâtre DEGS Ankatso. Quatre-vingt-onze étudiants ont réussi à décrocher leur licence en langue chinoise après trois années de travail assidu. Cette promotion, baptisée « Iriavo », symbolise la quête de l’excellence et la récompense bien méritée. « Iriavo représente une personne animée par le désir d’atteindre le plus haut niveau et qui mérite d’être récompensée. Ce nom reflète vos efforts au cours de ces trois années et annonce vos futurs accomplissements », a souligné Fanja Tahiana Ralinirina, Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, lors de son discours.

Les perspectives professionnelles des diplômés

Après cette étape académique, les diplômés se dirigent vers diverses opportunités professionnelles. Beaucoup envisagent des carrières en tant qu’interprètes ou enseignants, tandis que certains auront la chance de bénéficier de bourses d’études en Chine pour poursuivre leur formation, pour des périodes allant de six mois à un an. Parmi ces brillants étudiants, Vavy Ornella Lock s’est démarquée en tant que major de promotion avec une moyenne exceptionnelle de 15,35/20. Grâce à ses performances académiques, elle a obtenu une bourse d’études de deux ans pour son Master en Chine.

« Le diplôme de l’Institut Confucius se limite à la licence, et les étudiants peuvent ensuite rechercher des bourses pour poursuivre en Master en Chine. Nous n’avons pas encore la liste définitive des bénéficiaires de bourses de cette promotion, mais certains d’entre eux resteront dans le pays pour travailler dans des entreprises chinoises en tant qu’interprètes, enseignants ou dans d’autres domaines. Cette année, le niveau des étudiants s’est considérablement amélioré. En plus de maîtriser la langue chinoise, ils ont aussi une bonne connaissance de la culture chinoise », a expliqué Maroy Prisca Rasoanirina, directrice de l’Institut Confucius de l’Université d’Antananarivo.

Les défis rencontrés par Vavy Ornella Lock

Pour Vavy Ornella Lock, ce parcours n’a pas été sans obstacles. « Ces trois années n’ont pas été faciles. La langue chinoise est très difficile à apprendre, elle demande des efforts. Oui, il est vrai que je suis d’origine sino-malgache, mais pendant mon enfance, j’utilisais la langue malgache. C’est à l’université que j’ai appris le chinois », a-t-elle partagé.