La pêche à la légine impactée par les changements climatiques

Les pêcheurs de légine sont confrontés à des défis de plus en plus importants en raison des changements climatiques. En effet, ces dernières années, les températures de l’océan Austral ont connu une baisse significative, ce qui a un impact direct sur la pêche à la légine.

La légine, poisson très prisé sur le marché, est une espèce qui vit dans les eaux froides de l’océan Austral. Cependant, avec le réchauffement de la planète, les eaux de cette région se refroidissent, ce qui perturbe le cycle de vie de la légine et rend sa pêche plus difficile pour les professionnels.

De plus, les changements climatiques ont également un impact sur la disponibilité des ressources alimentaires de la légine, ce qui affecte sa croissance et sa reproduction. Les pêcheurs doivent donc s’adapter à ces nouvelles conditions pour maintenir leur activité et assurer la pérennité de la pêche à la légine.

Face à cette situation, des mesures de protection de l’écosystème marin et de gestion durable des ressources halieutiques sont nécessaires pour préserver la légine et garantir la viabilité de cette activité économique. Il est donc crucial que les autorités compétentes prennent des initiatives pour limiter les impacts des changements climatiques sur la pêche à la légine et assurer sa durabilité à long terme.

La pêche à la légine impactée par les changements climatiques

Les pêcheurs de légine sont confrontés à des défis de plus en plus importants en raison des changements climatiques. En effet, ces dernières années, les températures de l’océan Austral ont connu une baisse significative, ce qui a un impact direct sur la pêche à la légine.

La légine, poisson très prisé sur le marché, est une espèce qui vit dans les eaux froides de l’océan Austral. Cependant, avec le réchauffement de la planète, les eaux de cette région se refroidissent, ce qui perturbe le cycle de vie de la légine et rend sa pêche plus difficile pour les professionnels.

De plus, les changements climatiques ont également un impact sur la disponibilité des ressources alimentaires de la légine, ce qui affecte sa croissance et sa reproduction. Les pêcheurs doivent donc s’adapter à ces nouvelles conditions pour maintenir leur activité et assurer la pérennité de la pêche à la légine.

Face à cette situation, des mesures de protection de l’écosystème marin et de gestion durable des ressources halieutiques sont nécessaires pour préserver la légine et garantir la viabilité de cette activité économique. Il est donc crucial que les autorités compétentes prennent des initiatives pour limiter les impacts des changements climatiques sur la pêche à la légine et assurer sa durabilité à long terme.

mai 29, 2024 0 Par BlanChapeau

La situation environnementale aux îles Kerguelen est alarmante, selon un rapport scientifique récent. En effet, les stocks de légines pourraient subir un effondrement majeur dans les deux décennies à venir. Parmi les scénarios les plus sombres envisagés, on note une baisse drastique des quotas de pêche, qui deviendrait inévitable pour tenter de préserver cette ressource marine. Cette perspective inquiétante soulève de nombreuses interrogations sur la gestion actuelle des ressources naturelles dans cette région reculée. Il est impératif de prendre des mesures concrètes pour éviter une telle catastrophe écologique, qui aurait des conséquences désastreuses sur l’écosystème fragile des îles Kerguelen.

Une diminution inquiétante des stocks de légines aux îles Kerguelen

Depuis un certain nombre d’années, les scientifiques avaient anticipé une diminution des stocks de légines aux îles Kerguelen, situées dans les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF*). Cependant, un récent rapport de la CCAMLR, une autorité reconnue dans le domaine, a révélé que la situation était bien plus grave que prévu. En effet, sur les cinq scénarios envisagés, trois d’entre eux présentent des perspectives pessimistes, jugées par ailleurs comme étant les plus probables en se basant sur les données les plus récentes.

L’étude se concentre notamment sur le nombre de poissons ayant rejoint les stocks de légines adultes à partir de 2007. Les niveaux de recrutement, élevés durant les années 2000 à 2006, sont désormais considérés comme étant « extrêmement improbables pour les années à venir ». Cette situation pourrait entraîner un effondrement des stocks, passant de 226 000 tonnes avant l’exploitation à une fourchette comprise entre 64 000 et 77 000 tonnes d’ici 2042.

Les auteurs du rapport, issus du prestigieux Muséum national d’histoire naturelle de Paris (MNHN), ont élaboré des quotas de pêche correspondant aux différents scénarios envisagés. Pour le scénario le moins pessimiste parmi les hypothèses négatives, il serait nécessaire de réduire les quotas de pêche de 20 %, les fixant ainsi à 4 000 tonnes contre 5 000 tonnes actuellement aux Kerguelen. Cette diminution significative des quotas est sans précédent, les variations n’ayant jamais dépassé 700 tonnes depuis l’an 2000, avec des quotas oscillant entre 5 800 et 6 500 tonnes par an sur les zones de pêche des îles Kerguelen et Crozet.

Des défis à relever pour les pêcheries de légines

La situation actuelle représente un défi complexe pour les pêcheries de légines, dont l’activité est la plus lucrative parmi toutes les pêches en France. Le plan de gestion a été contesté devant le tribunal administratif en 2022, et un nouveau document est en cours d’élaboration pour l’année prochaine. Ce nouveau document abordera non seulement les quotas de pêche, mais également la question du nombre de navires autorisés à pratiquer la pêche, un sujet sensible.

Par ailleurs, la Sapmer, le principal armateur du secteur, est en phase de restructuration. Sous la direction de Jacques de Chateauvieux, de nouveaux actionnaires ont intégré le conseil d’administration et 20 millions d’euros ont été investis pour redresser l’entreprise. Une éventuelle réduction des quotas décidée par les TAAF arriverait ainsi à un moment critique pour l’industrie. Cependant, les décisions finales reposent sur les recommandations du Muséum national d’histoire naturelle de Paris, qui seront transmises aux TAAF le mois prochain pour examen.

Des rendements en baisse et des enjeux internationaux

Selon le MNHN, il est probable que les niveaux actuels des stocks ne permettent tout au plus que le maintien des captures admissibles dans les années à venir, voire nécessitent une diminution. Cette tendance à la baisse des rendements et à la diminution de la taille des captures n’a pas échappé aux armateurs, qui observent une pression croissante sur les stocks de légines.

La France se positionne en tant que premier producteur mondial de légines, devant des pays tels que l’Argentine, l’Australie ou le Royaume-Uni. En tant que gestionnaire souverain de sa pêcherie, la France est sous le regard attentif des pays consommateurs, principalement les États-Unis et la Chine, au moment de définir ses futurs quotas. Les États-Unis, qui dépendent à hauteur de 13 % de la consommation des armements français, ont clairement affirmé leur opposition à la poursuite des activités de pêche de légines dans certaines zones, à moins que les modèles d’évaluation des stocks ne soient revus.

Malgré ces défis, la France est saluée pour sa politique de gestion durable des ressources, fixant des objectifs plus ambitieux que ceux de la CCAMLR. La préservation de la biomasse reproductrice initiale à hauteur de 60 % est un engagement fort de la France envers la protection des ressources marines.

Des incertitudes persistantes et des enjeux à venir

Toutes les attentions se portent désormais sur la prochaine campagne scientifique prévue pour le mois de septembre. En l’absence de données scientifiques actualisées, il est difficile de prendre des décisions éclairées. Les acteurs de la pêche, notamment la Sapmer et Cap Bourbon, restent en attente des conclusions de cette campagne pour orienter leurs prochaines actions. La préservation de la ressource demeure au cœur des préoccupations, dans un contexte où la durabilité des stocks de légines est devenue un enjeu majeur à l’échelle internationale. Si Tugdual Poirier souhaite ardemment le redémarrage des campagnes scientifiques, il reste cependant sceptique quant à l’impact réel de leurs résultats sur le rapport de la CCAMLR. Laurent Virapoullé, de son côté, insiste sur l’importance cruciale de la prochaine campagne exploratoire. Néanmoins, il exprime également des réserves quant aux résultats à venir, allant jusqu’à évoquer la possibilité de contingenter les bateaux de pêche. Selon lui, l’époque actuelle est marquée par une diminution inéluctable de la biomasse. Une fois les données de la campagne scientifique révélées, les autorités devront prendre des décisions cruciales. La question de la limitation du nombre de navires autorisés à pêcher se posera inévitablement. En cas de baisse des quotas, il est logique que le nombre de bateaux diminue également. Cependant, il est incertain que tous les armateurs partagent la même opinion.

Les Terres australes et antarctiques françaises, sollicitées pour leur avis, n’ont pas encore répondu. Elles affirment ne pas avoir reçu la version définitive de l’étude de la CCAMLR et prévoient des échanges ultérieurs avec le Museum national d’histoire naturelle.

source informationnelle : clicanoo.re
rédaction : intelligence artificielle