Rano madio an-tatatra very

juin 5, 2024 0 Par BlanChapeau

La gestion de l’eau à Madagascar

Le trente et un mai deux mille vingt-trois, j’ai été le premier à apprendre de la Jirama qu’il y avait une pénurie d’eau potable.

En effet, même si cela semble évident, cela perturbe les responsables lorsqu’il y a une panne d’eau potable. Comment alors assurer la distribution d’eau potable avec précision lorsque l’eau est rare dans la région. Que ce soit en irriguant les champs ; en alimentant les jardins et les bassins ; ou en redoutant que les cultures ne meurent de soif, si l’on ne voit pas clairement ce qui se passe en aval.

La Jirama est venue récemment de fournir des réparations mineures. Peu de temps après, l’eau potable a de nouveau été coupée. J’ai signalé à plusieurs reprises et exprimé mes inquiétudes il y a trois mois déjà auprès du « Jirama Officiel » : « Surveillez, réparez, merci » etc. Le « nouveau numéro de référence », 24 551 55, est différent de celui de 2023.

Un jour, des employés de la Jirama m’ont appelé et demandé où se trouvait réellement le problème. Malheureusement, plusieurs mois plus tard, l’eau potable était toujours coupée.

Il semble que l’eau ne coule pas à Ampandrana. L’eau est souvent coupée à Ankadilanana. Les habitants d’Ambohidrapeto doivent aller chercher de l’eau à Antananarivo. L’eau est stockée dans des citernes à Ambatobe. Les bidons jaunes sont vendus partout dans « Grand Tana », etc.

Quant à nous, l’eau potable est indispensable pour la cuisine et le bain. C’est pénible de voir l’eau couler à flots, surtout la nuit, car les bornes-fontaines sont souvent en panne : quand les habitants vont puiser de l’eau, elle est coupée en haut ; quand ils ont fini de faire la vaisselle et de se laver, le robinet s’arrête brusquement sans avertir, laissant un sentiment de frustration, de confusion et de tristesse face à l’incompréhension de la situation.

Nasolo-Valiavo Andriamihaja